Sega, Une transformation nécessaire ?[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sonic, Streets of Rage, Wonderboy, Out Run,… tous ces jeux ont un dénominateur commun : la société japonaise Sega. Cette dernière nous a donnée des titres cultes qui restent à jamais dans nos cœurs de gamers. Pourtant, l’entreprise a connu des moments bien difficiles depuis la disparition de la Dreamcast et à présent Sega n’a plus l’instinct de compétition ; adieu la rivalité Nintendo/Sega et autres firmes.
Désormais, ce géant doit utiliser ses anciennes licences, faute d’innover pour montrer encore une fois tout le talent de « Maitre Sega ». Certes, nous avons vu débarquer des jeux estampillés Mario et Sonic participant aux jeux Olympiques, des remakes de Hang On sur 3DS, etc.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Autrefois, poids lourd sur le secteur du hardware, Sega a bien été obligé de revoir ses ambitions. Pour mieux rebondir sur le segment du software avec les jeux mobiles comme nouvel axe de croissance.
« Il y a un temps, pas si lointain encore, Sega rivalisait avec Nintendo et Sony sur le marché des consoles de salon ». Aujourd’hui, mis à part les adeptes de la première heure des loisirs numériques, la firme nippone est davantage connue pour son catalogue de jeux vidéo que pour sa Saturn qui annonça la descente aux enfers, puis en 2001 la Dremacast fût le dernier hardware de la compagnie. Mais combien de spécialistes ont soutenu Sega, sans omettre la vive critique négative des journalistes spécialisés qui à présent jouent leur carte d’hypocrite (... on regrette Sega, ils faisaient de bonnes consoles et quels jeux,…).
Sega a su rebondir en misant sur la pérennité de ses franchises phares mais également sur de nouvelles licences via notamment l’acquisition de plusieurs studios de développement. Désormais l’un des pionniers de l’industrie vidéoludique, grâce à ses bornes d’arcade puis la montée en puissance de son studio AM2, ne veut pas manquer la révolution en marche : celle du jeu nomade et en particulier sur les téléphones portables.
L’entreprise s’appuie sur Hardlight, une émanation de Sega Europe Technology group. « Nous sommes passés d’un travail purement axé sur le développement de jeu à une volonté de faire de la recherche et développement pour les nouvelles plates-formes, ce qui nous a conduits à imaginer des prototypes et développer de nouveaux titres. Nous nous sommes finalement spécialisés sur les jeux mobiles », explique Chris Southall, directeur général de la structure britannique dont la dernière production, Sonic Dash 2 est sortie en octobre 2015 sur IOS et Android.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Face à l’explosion de la consommation des jeux vidéo sur smartphones et tablettes, il était impensable de ne pas accompagner le mouvement. Tout en prenant bien conscience des particularismes induits par des parties qui ne durent que quelques minutes et donc de la nécessité d’adapter les franchises historiques à ces nouveaux hardwares.
Sega a sans doute perdu son âme avec ce genre de démarche et les plus anciens joueurs ne reconnaissent plus le talent de la firme, pire ils arrivent à haïr leur propre idole. Est-ce là le destin des autres éditeurs japonais ?
Si ces petits jeux peuvent amener le joueur lambda à se consacrer plus loin dans la culture jeux vidéo, alors pourquoi pas. Ne laissons pas notre patrimoine vidéoludique, partir en fumée et sachons partager notre savoir.
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