Epaule Tattoo
Le Tatoué

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Avant-propos
Je ne pensais pas vraiment écrire de nouveau un topic sur le monde du tatouage. Vous avez un grand nombre d'informations à ce sujet et pourtant cet art contient des multiples facettes. Ici, point de longs textes, mais plus un souvenir à partager à traver ce long métrage qui est souvent diffusé pendant les fêtes de fin d'année.
A travers, cette note d'humour, le tatouage est un art qui se découvre par vos propres expériences, alors prenez-soin de vous et prudence dans le choix de vos actes.

L’univers du tatouage regorge non seulement d’une culture toujours en évolution, ayant des racines profondes et assumant un profond respect des traditions. Pourtant, il arrive que cet art soit tourné en dérision afin d’assouvir le grand public. N’oublions pas que le tatouage ne s’est pas démocratisé aux yeux des gens du jour en lendemain, il a fallu du temps pour ces motifs soit reconnu comme un art à part entière. Les tatouages étaient réservés aux mauvais garçons et à ceux qui avaient connu les portes du pénitencier.

Deux grands acteurs français

Jean Gabin et Louis de Funès sont des acteurs bien connus auprès du grand public et sous l’impulsion d’une collaboration franco-italienne, le film intitulé « le tatoué » vit le jour en 1968 ; une période où le changement de mœurs commençaient à se manifester. Les gens voulaient vivre dans un monde meilleur et nous allions voir la génération des Hippies et bien d’autres évolutions : la légalisation de la pilule, en 1967, fut un des grands moments de la vie parlementaire sous la Ve République.

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Le Tatoué est un film comique franco-italien réalisé par Denys de La Patellière, sorti en 1968. Premier véritable face-à-face Gabin-De Funès – ils ne faisaient que se croiser dans La Traversée de Paris (action se déroulant sous la seconde Guerre mondiale, la contrebande de marchandises) et Le Gentleman d'Epsom – Le Tatoué donne l'occasion à ces deux acteurs de se lancer dans un "hénaurme" jeu du chat et de la souris. Sur un scénario signé Alphonse Boudard et Pascal Jardin, Denys de la Patellière – Un Taxi pour Tobrouk – laisse carte blanche à ces deux monstres. Au final, malgré une bonne idée de départ – la rencontre entre un affairiste retors et colérique et un légionnaire bougon et irascible qui détient un authentique Modigliani tatoué sur le dos – la rencontre Gabin-De Funès n'a pas vraiment lieu. La faute à un désaccord entre les scénaristes- dialoguistes ? À une absence de direction d'acteurs ? À la mésentente entre les deux comédiens ? Reste néanmoins de savoureuses répliques, des seconds rôles incarnés par des trognes comme on n'en voit plus – Hubert Deschamps, Henri Virlojeux – et une scène de judo d'anthologie.

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. Un beau tableau

Faiblesse du scénario ?

Antiquaire enrichi dans le commerce des peintures naïves, Félicien Mezeray rencontre chez le peintre Dubois, un ancien légionnaire du nom de Legrain, venu se faire portraiturer, et qui porte tatoué sur le dos un authentique Modigliani, réalisé le 14 juillet 1919, au Café du Dôme. Aussitôt vu, aussitôt vendu à deux collectionneurs américains, Smith et Larsen. Comme l'ex-militaire est réticent à « vendre sa peau », Mezeray lui propose de retaper sa maison de campagne en échange de cette œuvre d'art unique. Mais il ignore que la maison en question est un château du XIIe siècle en ruines, demeure ancestrale du légionnaire coléreux et misanthrope qui se trouve être en réalité le dernier comte de Montignac.

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. Le nu couché de Modigliani, oeuvre originale

Est-ce une honte pour cet art ?

Rick Genest (Zombie Boy) est une personne entièrement tatoué et il a joué dans 47 Rônin. Même si ce dernier interprète un petit rôle ; le tatouage n’a pas été dénigré bien ô contraire il en devient un art au même titre que la musique.
A cette période, le tatouage est réservé principalement aux voyous et peu de personnes abordaient leurs motifs sur la place publique. Le film est une comédie familiale et donc on ne doit pas prendre au sérieux l’histoire, ici tout est prétexte à l’humour et ce long métrage remplit parfaitement son rôle. On regrette que ce genre d’acteurs ne soient pas plus mis en avant, et comme dirait l’artiste Henri Salvador : « il faut rigoler avant que le ciel nous tombe sur la tête ! ».


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