Japan Touch
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
PartenairesAccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Partagez
 

 [Test] Overwatch

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Keniori Mortback

Keniori Mortback

Level 32
Level 32

Messages : 223
Inscription : 21/10/2014

[Test] Overwatch Empty
MessageSujet: [Test] Overwatch   [Test] Overwatch Icon_minitimeJeu 23 Juin 2016, 23:03

Ce jeu a débarqué depuis quelques semaines et pourquoi ce titre rencontre un tel succès auprès du grand public, mais également qu’il soit reconnu par tous les grands noms de l’industrie ; y compris par l’archipel nippone.  Et pourquoi que cette critique soit mise sur un site spécialisée dans les jeux vidéo issu du Japon ?
Souvenez-vous du cas de Left for Dead où ce soft s’est librement inspiré de la saga des Resident Evil et autres survival horror pour aboutir à un jeu en coopération intense. De plus, certains dirigeants de Capcom y trouvent une parfaite synthèse vis-à-vis de ce jeu.
Comment le dernier né de Blizzard arrive à émouvoir toute une population et malgré les lacunes de ce titre. Eh oui, rien n’est parfait dans ce bas monde ! Over Watch a pour le but de se redonner un nouveau souffle au monde du FPS dont les cadors dans le genre (Call of Duty & Battlefield) ne semblent pas partager ce juteux marché.




Inspiration digne des studios japonais

Même si le studio Blizzard est d’origine californienne (ville Irvine), les programmeurs ont le don et la faculté de créer des jeux de qualité à l’image des entreprises que furent SNK ou Konami. Pourquoi, j’évoque ces deux sociétés au passé, elles ont perdu leurs âmes au fil du temps en lançant des suites sans saveur, puis un abus de l’une avec un manque de réalisme face à la réalité du marché (renouvellement de ces titres cultes, départ des créateurs de talent : Hidéo Kojima, …). Tous les studios japonais ont bercé notre passé culturel avec des jeux qui emportaient le joueur dans des univers fascinant tout en couleur, sans omettre les multiples variations en terme de gameplay.
L’entreprise américaine a sans doute capté ses impressions afin de donner à chaque fois au joueur, un savoir-faire sans vaille à l’image de Diablo et autres Starcraft. Blizzard réalise peu de jeux sur une décennie, cependant ses softs gardent les gamers toujours en éveil ; tout comme les fans Oldies avec leurs jeux cultes.




Lorsque je dus élaborer une maquette pour un artiste (tatouage d’origine japonais, off course) ; mes recherches ont conduit vers différents supports, y compris dans le jeu vidéo, en l’occurrence les titres de baston en 3D, ainsi que sur l’artbook dédié à Over Watch. Un personnage a retenu mon attention, il s’agissait du combattant Hanzo, rien de bien ressemblant à celui de Samourai Shodown et pourtant sa posture me rappela à celle d’un autre fighter bien connu, il s’agissait de Mitsurugi pour Soulcalibur. Bingo, Blizzard s’est librement inspiré des jeux japonais afin de créer des personnages attachants. Comment je n’ai pas fait le rapport bien avant alors que je suis un fan de ces jeux !




Une similitude incroyable
Chopper a une corpulence quasi-similaire face à Earthquake (Samourai Shodown), y compris dans leur comportement. Blue Mary, combattante de la série Fatal Fury s’est transformée en un dynamique personnage en la présence de Tracer.  Le décor Hanamura respire une beauté digne d’un Okami (jeu Capcom), ainsi qu’un sentiment de pleinitude en période des cerisiers en fleurs au Japon.
On sent vraiment une culture très ancrée des développeurs puisant l’inspiration dans les studios japonais, tout en s’adaptant aux dernières technologies.

De plus, Overwatch a pour but de rivaliser face aux géants du genre, cependant en ne vendant pas son âme et même si beaucoup de journalistes comparent le jeu à un Team Fortress. Mais là, il s’agit d’un vaste débat qui ne m’intéresse pas, car l’important est d’obtenir des émotions dignes de mon passé vidéoludique.
Même si des journalistes affirment que l’univers graphique ressemble à du Pixar, il ne faut pas oublier que ces dessinateurs ont aussi trouvé l’inspiration dans les animés nippons.




Des origines oubliées ?

Blizzard n’a pas été à son premier coup d’essai dans la création d’un jeu qui était destiné non seulement à l’univers PC, mais également aux consoles actuelles (Overwatch se destine aux dernières machines sauf la WII U, et quel dommage, mais ces derniers possèdent Splatoon, qui reste l’une des valeurs sûres de la machine).
Starcraft Ghost, vous connaissez, bien entendu, non ? Il s’agissait d’un jeu où on dirigeait une héroïne armée jusqu’aux dents. Ce titre d’action-infiltration à la vue à la troisième personne se déroulant dans l’univers de science-fiction de StarCraft , devait marquer les esprits, en effet, l’éditeur désirait attirer son attention sur une nouvelle clientèle de joueurs. Le jeu était annoncé en 2002 et au départ développé par Nihilistic Software pour les consoles GameCube, Xbox et PlayStation 2. En 2004, Nihilistic Software cède cependant le développement de StarCraft : Ghost à Swingin' Ape Studios qui est ensuite racheté par Blizzard en 2005. Une nouvelle date de sortie est alors annoncée lors de l’Electronic Entertainment Expo aux dépens de la version GameCube qui est annulée pour son manque de possibilité concernant de jeu en ligne. Après plusieurs reports, le titre fut purement annulé ; pourtant le personnage style soutien (Overwatch) « Mercy » : Ange a quelques ressemblances de S.Ghost.




Overwatch est classé comme un FPS (First-person shooter), un jeu de tir à la première personne, au gameplay axé sur le travail d'équipe et sur la singularité de ses personnages. Dans des joutes à six contre six, vous allez devoir endosser le rôle d'un héros aux compétences extraordinaires et hautement compatibles avec celles de ses équipiers. En effet, dans Overwatch, vous ne choisissez pas celui ou celle que vous incarnez au petit bonheur la chance, puisque de ce choix découle également un rôle que vous allez devoir assumer pleinement, que ce soit celui de soutien chargé de soigner ses compagnons ou encore celui de tank capable de percer les défenses adverses ou de résister aux assauts ennemis.
Comment un tel système peut attirer tous les joueurs, est-ce un effet de mode ? Il est vrai que les éditeurs manquent cruellement de créativité et pourtant ce sont les concepts les plus simples qui peuvent désormais plaire aux joueurs.




A la manière d’un shoot ?!

A une certaine époque, les jeux « style » arcade n’avaient pas le droit à l’erreur pour plaire aux joueurs invétérés, pire ils devaient posséder une « Ame profonde » en quelque sorte, une replay value qui dure au fil des années. Ces mécaniques de jouabilité peuvent sembler au premier abord, basique, du classique, du déjà vu et pourtant le cas du jeu de Blizzard emprunte encore une fois ce style de gameplay : être simple, tout ayant des subtilités. Prenons le cas d’un shoot them up, vous avez bien souvent deux boutons, l’un pour les tirs et le second pour la Smartbomb ; mais si vous combinez au bon moment, certains passages ; le jeu en devient plus technique et le joueur recherchera toujours à s’améliorer.




Malgré qu’Overwatch se joue en escouade, ici n’importe quel type de joueur pourra trouver son bonheur et peu importe son expérience dans ce domaine. Le titre fait du bon boulot afin que le joueur trouve sa place au sein de son escouade. Ce travail débute dès l'écran de sélection des personnages, divisé en quatre rôles distincts (Attaque, Défense, Tank et Support) mais complémentaires. En fonction des personnages sélectionnés par vos coéquipiers et vous-même, le jeu vous indique quel rôle manque à votre composition pour former une escouade équilibrée. Anecdotique en équipe de six joueurs, cette indication prend tout son sens pour aiguiller les joueurs débutants en mal de repères, tout en rappelant gentiment à vos coéquipiers d'adapter leur choix de héros si nécessaire. Une fois en jeu, des marques au sol vous indiquent où aller pour vous rendre vers le point de contrôle et amener tous les joueurs vers la zone d'action. En parlant d'action, les munitions sont illimitées. Les armes ont simplement besoin d'être rechargées d'une pression sur la touche R pour que les balles pleuvent à nouveau. Ainsi, il n'y a pas besoin de se retirer du champ de bataille pour devoir récupérer de l'équipement, tout est fait pour que vous soyez toujours actifs.




Enfin, on prend du plaisir
Alors que des jeux comme Call of Duty et autres FPS, vous poussent à vous en entrainer pendant des heures, sans avoir la satisfaction « du travail accompli ». Le jeu de Blizzard amène un grain de folie dans ce milieu. Je ne veux pas affirmer qu’on s’amuse comme un Mario Kart ; cependant il donne la pêche de par son univers Kawaii (riche en coloris, limite mignon,…) et de ces personnages attachants. On regrette l’époque des Timesplitters par exemple où le fun était immédiatement au rendez-vous ou bien les soirées autour d’un Golden Eye.

Pour pousser tous les joueurs à participer, Overwatch préfère encourager positivement les initiatives de chacun plutôt que de les sanctionner. Que vous soyez du genre à tirer la dernière balle pour achever vos adversaires et vous cacher, jouer le médecin pour vos alliés ou rester en première ligne et prendre les coups pour vos camarades, tous les rôles sont importants et tous sont valorisés. Pas de tableau de scores ni de kill assists, les kills sont partagés entre tous les joueurs ayant participé à l'action sans autre distinction que la quantité de points d'expérience attribuée à chacun à la fin de la partie. Tuer un ennemi seul vous octroie cent points, participer à moitié vous octroiera la moitié de ces points et, dans la même logique, tirer une balle pour faire joli ne vous octroiera qu'un ou deux points. Les tanks récupèrent des points d'expérience spécifiques pour tous les dégâts bloqués et les soigneurs pour chaque point de vie soigné. Avec ce système, toutes les personnes ayant contribué à une action sont gratifiées de la même manière. La distinction entre le joueur confirmé et le néophyte s'effectuera dans la quantité d'expérience accumulée à la fin du match. Cette façon de penser les scores permet à chacun de se focaliser uniquement sur la partie plutôt que sur ses performances personnelles et favorise le jeu en équipe. En attendant, une possible mise à jour pour un mode style compétition, ce jeu sera sans doute l’un prochain titre pour la pratique de l’Esport.




Manette ou clavier, même combat

Alors que le studio Blizzard réalise des jeux sur PC et qui depuis peu s’oriente vers les consoles avec un titre comme Diablo 3 dont ce certain a bénéficié d’une réalisation de haut vol avec des améliorations totalement inédites face à l’opus PC. Overwatch se joue non seulement avec la combinaison clavier-souris, de plus l’utilisation de la manette ici trouve également son intérêt ; incroyable pour un FPS de cette envergure.
Pourtant le fait de rendre, ce jeu accessible au joypad peut conduire ce soft à un public plus causal et entrainer de vives critiques face aux puristes du genre.
On s’amuse immédiatement, cependant la forme attire de la sympathie, et le fond du problème : est-ce qu’Overwatch peut être se classer comme un jeu culte ? Certes, il apporte de la fraîcheur dans cet univers sombre qu’est le FPS et le gameplay simple d’accès procure immédiatement de bonnes vibrations. Néanmoins, on est en droit de se poser des questions plus posées.




Un jeu sans faille ?

Allons-nous arriver à la terrible conclusion du dernier jeu de Blizzard ? Certes, ce titre est acclamé
 par la critique, mais ne voilons pas la face, il existe bien des lacunes. Je ne peux pas terminer sur une synthèse de sites spécialisés, même si je respecte leur travail.
« De l'univers des MOBA, Overwatch n'emprunte pas uniquement le système de compétences et de rôles, mais également les skins et un tas de joyeusetés cosmétiques plus ou moins... pertinentes à collectionner. Ainsi, à chaque niveau gagné vous obtiendrez un coffre dans lequel se trouveront quatre butins aléatoires. Skins, portraits de compte, sprays à utiliser en jeu ou encore répliques inédites pour chaque héros sont autant d'éléments que vous aurez la chance (ou pas) de récupérer au fil de votre progression. Attention cependant : tous les butins ne se valent pas ! La couleur du coffre indique le niveau de rareté de votre butin le plus précieux. Il y a quatre niveaux allant de « commun » à « légendaire ». Pour les plus impatients d'entre vous, ou pour ceux atteints de collectionnite aigüe, sachez qu'il est possible d'acheter avec de l'argent réel ces fameuses boîtes à butins. » (Gameblog)
Il est important de noter que ces éléments à collectionner sont purement cosmétiques, n'altèrent en rien l'équilibre du jeu et peuvent être également achetés avec de la monnaie disponible en jeu. On regrettera seulement le manque de diversité concernant les skins à débloquer (ou acheter). Les différences entre les skins de certains héros sont parfois anecdotiques et il est difficile de se satisfaire de ceux qui ne font que modifier la couleur des vêtements d'un personnage. Mis à part ce point, on prend plaisir à débloquer tous ces éléments cosmétiques et à personnaliser ses héros pour être la plus belle pour aller boxer.
Des costumes, des provocations, des postures, tous ces éléments constituent un très bel attrait esthétique, poussant le joueur non seulement à s’améliorer mais aussi à craquer plus facilement dans l’achat des coffres. Il aurait été plus judicieux de mettre en place un système d’échange avec sa propre guilde par exemple.




Le titre manque cruellement de menus, il était possible d’incorporer un mode : chacun pour soi avec ou sans la présence du CPU ; surtout lorsque nous remarquons la diversité des décors et l’attribut de chaque personnage.

A l’heure où Doom rate son entrée avec son multi-joueurs en dépit d’une excellente communication et une parfaite réalisation graphique pour la campagne solo. Overwatch aurait pu attirer les joueurs, fans de jeux tir dynamique à la sauce Call of ; peut-être que Blizzard a voulu se différencier dans ces modes de jeux (malgré que le groupe appartient plus ou moins à Activision). Je me demande si on retire le nom Blizzard du jeu, quel est l’intérêt d’Overwatch. Tout le monde connait la réputation de la firme américaine et ce titre aurait rencontré du succès de toute façon.
Autre lacune, il s’agit du manque cruel des cinématiques, on aurait bien voulu bénéficier de ces séquences au sein du jeu, à titre de récompense par exemple. Ainsi à chaque prise de niveau, on aurait eu droit à l’histoire de l’un des personnages ; à moins que ce bonus sera mis au fil des mois ?
Et si, un studio japonais comme Capcom ou bien Konami aurait eu les moyens financiers ; quel aurait été la démarche des joueurs et l’intérêt suscité du grand public, personne ne saura une telle réponse. Power Stone, jeu de la Dreamcast mélangé à du Spawn The Demond Hand, une drôle d’alchimie, et pourtant ce projet fou aurait été tout autant sympathique. Il est possible que si l’industrie japonaise aurait consacrée corps et âme à l’élaboration d’un FPS, cela aurait amené certainement un vent de folie dans ce genre.


Overwatch est un FPS multijoueur qui a tout pour plaire : une direction artistique colorée et soignée, un univers et des personnages attachants, un gameplay simple mais extrêmement efficace... Ce tout, associé aux mises à jour régulières à venir, permet à Blizzard de nous proposer rien de moins que l'un des grands prétendants au titre de meilleur jeu de l'année 2016. Overwatch est un jeu ayant une forte personnalité qui marquera le paysage vidéo-ludique pour ces prochains mois.

. Verdict : Très bon jeu
Revenir en haut Aller en bas
 

[Test] Overwatch

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» [Test] Overwatch
» [test] F-Zero GX
» [Test] MVS
» [Test] Redout
» [Test] Titanfall

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Japan Touch :: Rubriques :: description-